Le bien-être au travail passe aussi par l’intégration de la sophrologie

21 Février 2017: les candidats à l’élection présidentielle française ont parlé de bien-être et stress au travail, jusqu’à évoquer le remboursement des séances de sophrologie et Emmanuel Macron, se disait favorable à son remboursement. Les Français verraient la réduction du déficit de la Sécurité sociale passer en partie par le développement d’une médecine préventive plutôt que curative. Une intention qui s’est d’ailleurs faite entendre lors du débat social organisé par la Mutualité Française, le 21 février 2017.

Intégrer la sophrologie dans le système de soin

Qu’elle soit dans une approche préventive ou tout au long d’une démarche de soin, la sophrologie aide notamment à réduire la consommation de médicaments. Prenons l’exemple des somnifères, un médicament très prisé des Français et qui n’est pourtant pas sans danger pour le métabolisme et le cerveau selon de récentes études: risque accru de développer la maladie d’Alzheimer, troubles de la mémoire… Des pathologies qui engendreraient un coût supplémentaire pour le patient et l’Etat. Pourtant, ils pourraient être évités en optant pour des pratiques sans danger et efficace à long terme comme la sophrologie.

Un autre rapport au soin

Réapprendre à dormir, c’est comme cela que l’on pourrait nommer un suivi sophrologique pour des troubles du sommeil. La sophrologie amène la personne insomniaque à retrouver des sensations de calme et de bien-être propices au bon endormissement. Il en est de même pour la question du stress chronique et de la consommation d’anxiolytiques. La vocation première de la sophrologie est de parvenir à stopper les pics de stress et de retrouver son calme simplement, en toute autonomie. Quant au burn-out, les événements dramatiques de ces dernières années ont amené les entreprises à se préoccuper davantage de la qualité de vie au travail en mettant en place une prévention des risques psycho-sociaux. Depuis, les séances de sophrologie fleurissent dans ces structures car elles répondent à un besoin urgent: celui de préserver le bien-être psychique et la sécurité des collaborateurs.

Et que dire de la prise d’antidouleurs, bien souvent en automédication. La sophrologie est là aussi très prisée pour soulager les douleurs. Encore dernièrement, le CHRU de Tours a lui-même introduit des séances de sophrologie avec l’objectif de diminuer la consommation de morphine, une substance pourtant extrêmement puissante. La sophrologie s’intègre parfaitement au concept de médecine intégrative.

Bilan: des dépenses de l’Etat amorties et un gain considérable pour les malades. Une évolution des idées qui est de toute évidence de bon augure pour la sophrologie.

http://www.huffingtonpost.fr/catherine-aliotta/le-bien-etre-au-travail-passe-aussi-par-lintegration-de-la-soph_a_21871812/

Veronica Bostock -Sophrologue à Geneva – Anglais, Français, Italien et Espagnol